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JO de Londres : bataille autour des caméras du Village Olympique
Voir en ligne : Battle against Olympic CCTV cameras
Pour les JO de Londres, cinq caméras de surveillance ont été installées sur le Réseau Routier Olympique, suscitant de vives réactions de la part de militants. D’autant plus qu’elles pourraient ne pas être retirées ensuite.
Les militants se préparent à la bataille après des rumeurs selon lesquelles de [disgracieuses] caméras pourraient ne pas être retirées après la fin des Jeux Olympiques, en Août. Les cinq caméras de surveillance ont été installées sur le Réseau Olympique Routier entre le Village Olympique à Royal Halloway, l’Université de Londres et la fin de la route M25, sans passer par les procédures habituelles, soutiennent les militants.
Les caméras, installées à la demande de la police de Surrey et financées par LOCOG, seront contrôlées par l’équipe du Conseil de la Municipalité de Runnymede au cours des Jeux Olympiques de Londres. Cependant, quelques organisations considèrent que les caméras, fixées sur des poteaux plus grands que des lampadaires, le long de la route nationale appartenant exclusivement à Runnymede Meadow, constituent une pollution visuelle et n’auraient probablement pas obtenu d’accord si elles n’étaient pas reliées aux JO.
La Chambre de Commerce d’Egham est l’une des organisations contestaires. Le vice-président, Meher Oliaji, déclare : "La chambre est préoccupée par le fait que ces caméras, qui sont inésthétiques et obstruent les vues magnifiques de Runnymede Meadows et Royal Halloway ont peut-être été mises en place en-dehors de la procédure normale. Nous ne voulons pas que l’héritage des Jeux à Runnymede consiste en de la pollution visuelle qui n’aurait pas été approuvée en d’autres circonstances. Nous voulons prendre position pour rappeler que les règles de l’urbanisme s’appliquent, et qu’ils devraient le faire d’une manière correcte.
Andrew Telford, président de la Runnymede branch of the Campaign for Rural England (CPRE, branche Runnymede de la Campagne pour l’Angleterre Rurale ), a écrit à ses conseillers locaux pour signaler que la CPRE se prononçait pour que les poteaux soient immédiatement retirés. Son mail spécifiait : « Même sans les caméras, ces poteaux défigurent le paysage et s’imposent aussi pour le voisinage de Englefield et Egham. »
« Egham Hill n’est pas touché par des comportements antisociaux ou criminels, et l’argument des excès de vitesse n’a clairement pas lieu d’être, car dans ce cas, on aurait déjà installé les habituelles caméras basses. »« Il est à noter que la municipalité royale de Windsor et Maidenhead n’a pas doté cette partie de la route de nouvelles caméras de surveillance. »
Le conseiller municipal de Englefiel Green East, Peter Taylor, affirme que les poteaux et leurs caméras ont été installés en utilisant un permis de construire réputé accordé en vertu de droits de développement autorisés.
Il soutient que la hauteur ajoutée aux poteaux incluait des antennes pour une transmission sans fil des images.Cependant, il qualifie leur installation de « curieuse ».
« Elles ont été installées par les personnels techniques des JO, et en tant que Conseil, nous n’avons pas vraiment eu notre mot à dire. »
« Nous n’avons aucun plan ni budget prévu pour les retirer, il vaut donc probablement mieux les laisser en place et en tant que Conseil, à travers le Programme "Safer Runnymede", nous serons alors à même de les gérer. »
« Ce n’est pas quelque chose que nous avons demandé, et tout cela est assez curieux. »